La renaissance des Forces aériennes françaises 1943-1945, de la campagne d’Italie à la campagne d’Allemagne (2ème partie)
Le 1er semestre de l’année 1944 est consacré à la mise sur pied des escadres de chasse et de bombardement programmées, et à la participation éventuelle des Forces aériennes françaises à la libération de l’Europe occupée. À la veille du débarquement en Normandie, l’armée de l’Air aligne 14 groupes de chasse (Alsace, Île-de-France, Cigognes, Berry, Nice, Corse, Provence, Roussillon, Champagne, Navarre, la Fayette, Dauphiné, Ardennes et Normandie), 7 groupes de bombardement (Lorraine, Bretagne, Tunisie, Guyenne, Bourgogne, Gascogne et Maroc) et 2 escadrilles de reconnaissance.
Les unités françaises équipées de matériel anglais ou américain sont toujours entièrement dépendantes des Alliés sur le plan opérationnel. L’état-major de l’armée de l’Air n’exerce sur elles qu’un simple contrôle administratif. Cette situation finit par évoluer à partir de septembre 1944 lorsque l’état-major de l’Air s’installe à Paris. Les premières unités françaises basées en Corse s’établissent sur le territoire métropolitain afin de soutenir l’avance alliée dans le couloir du Rhône…
Extrait de l’avant-propos
Sommaire :
Les forces aériennes françaises en Grande-Bretagne
[1e partie] : Les groupes de chasse
Les groupes de bombardement moyen en action
De la campagne de France à la campagne d’Allemagne
Sur la trace des groupe de chasse reconstitués
Les trois campagnes du Normandie-Niémen
L’aviation d’artillerie
Les forces aériennes françaises en Grande-Bretagne
[1e partie] : Les groupes lourds
L’indispensable reconnaissance
Les forces aériennes de l’Atlantique (novembre 1944 – mai 1945)
Fin de la guerre en Afrique
Les unités spéciales
Fiche monographique : Douglas DB-7