CIEL DE GUERRE n°26 : La force aérienne d’Israël 1957/1967 De Suez à la Guerre de Six Jours : l’ère française

CIEL DE GUERRE n°26 : La force aérienne d’Israël 1957 / 1967

De Suez à la Guerre de Six Jours : l’ère française

Par Patrick Laureau et José Fernandez
en langue française
Vous avez dans ce numéro notre troisième volet sur l’histoire de la force aérienne
israélienne. Un premier numéro (Ciel de Guerre n°17) traitait de la naissance de la
Heyl Ha’avir et de la Guerre d’Indépendance d’Israël ; un deuxième de la consolidation
de celle-ci et de son évolution jusqu’à la campagne du Sinaï de 1956 (Ciel de
Guerre n°20).
Ici nous retraçons la période qui va de 1957 à 1967, c’est-à-dire de la fin de la campagne
du Sinaï jusqu’à la Guerre des Six Jours. C’est une décennie que les Israéliens
appellent « l’ère française » car une grande majorité du matériel aérien vient de
France. Les avions de combat : Ouragan, Mystère IVA, Super Mystère B.2, Vautour,
Mirage IIICJ, sont français. Pour l’entraînement les Fouga Magister sont adoptés,
dans le transport on utilise des Noratlas et des Super-Frelons sans oublier les
Alouette II employés pour la formation des pilotes d’hélicoptère. Les Etats-Unis
pratiquent alors un embargo très strict sur la vente d’avions et d’armement à Israël.
Cette politique américaine changera après la Guerre des Six Jours avec la livraison
de Skyhawk et ensuite de Phantom, mais nous verrons cela dans notre quatrième
volet sur l’aviation israélienne que nous sortiront au dernier trimestre de 2015.
La période qui nous concerne ici est celle également du passage aux avions supersoniques
et celle de la consécration de la force aérienne israélienne comme une arme
de premier ordre qui devient l’un des piliers de la défense de ce pays contre des
ennemis supérieurs en nombre et bien équipés. L’un des atouts majeurs de la Heyl
Ha’avir est l’excellente qualité du personnel, bien formé, bien entraîné et très motivé.
N’oublions pas non plus -pour cette période en tout cas- (un petit cocorico ne fait pas
de mal) le matériel français qui est mis en service et qui va se révéler fiable et efficace.
La gestion du parc aéronautique est également un exemple en la matière : les avions
de combat les plus modernes sont consacrés à la supériorité aérienne (tout en
conservant des facultés d’attaque au sol), les plus anciens sont utilisés pour l’attaque
des cibles terrestres et même les avions d’entraînement et d’écolage sont modifiés
pour le strafing en cas de guerre.
Tous ces éléments combinés amèneront une fois de plus les aviateurs israéliens à
neutraliser les aviations ennemies lors des premières attaques de la Guerre des Six
Jours et à fournir ensuite un appui conséquent aux troupes au sol.
SOMMAIRE
4 Une modernisation indispensable
9 La révolution des ventilateurs
11 Une force aérienne en mutation
13 Du Meteor au Vautour
16 Made in France
23 Tutti Frutti
26 Une longue attente armée
35 Premier choc : la Guerre de l’Eau
40 Veillée d’armes
45 De Moked à Nachshonim
49 Jour J – 5 juin
50 Première vague
56 Deuxième vague
59 Troisième vague
62 La RJAF balayée
64 La SAF mise à l’écart
69 Jour J+1 – 6 juin
72 Jour J+2 – 7 juin
74 Jour J+3 – 8 juin
75 Jour J+4 – 9 juin
76 Jour J+5 – 10 juin
76 Conclusion

Prix : 14 euros.

(port : 3 euros pour la France, 5 euros pour l’Europe (UE) en prioritaire / 3 euros pour l’Europe en économique, 10 euros pour le reste du monde en prioritaire / 6 euros pour le reste du monde en économique.

Ces prix n’incluent pas les DOM et les TOM (demander le prix du port par email)

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